Tant que nous sommes sur le sujet des
formats de fichiers, signalons que
GraphiteOne
sait écrire les formats qu'il lit, auquel s'ajoute:
-
VRML : Format
d'échange de données 3D ASCII très répandu.
Il existe en version 1 et 2.
GO ne
connaît que la première. Signifie
Virtual Reality Modeling Language.
-
STL : Format
d'échange de données 3D ASCII et binaire, utilisé
principalement par les machine de prototypage pour lesquelles il est un
standard de fait; est également reconnu dans les sytème
de FAO. Signifie
STereoLithography.
GO
sauvegarde le STL en ASCII.
Afin d'évaluer la validité des formats ainsi
créés, une modélisation
SolidWorks
a
été importé en IGES dans
GraphiteOne,
puis
sauvegardée par lui en VRML V1, STL, BREP V1, IGES V5 et STEP .
De retour sous Windows, il
s'est avéré que :
- le
STL a été
lu par Solidview2004, Rhinoceros 3D,
Freemill, Hoops 3D Parasolid, Quick 3D Pro, ExoTKAD, Accutrans et Model
Press.
- le
VRML a rencontré
plus de difficultés, bien qu' en
en-tête il porte la signature de
Matra
Division. Il a cependant
été lu par Cinema 4D V6, Solidview2004, SimVRML Viewer,
Accutrans et
Model Press.
Les formats
IGES,
STEP et
BREP, eux, sont lus par les
applications déjà citées plus quelques autres.
Sous Linux, faute de programmes , l'essai s'est
limité à l'ouverture du
VRML
et de l'
IGES.
VRML a été lu
par Blender et Sim VRMLViewer Pro.
IGES a été lu par deux applications métier
DAO/FAO
: gCAD3D et Weber Synergy.
L'illustration "
Relecture des
fichiers transférés" regroupe quelques copies
d'écran montrant que la géométrie du modèle
est conservée après son passage dans
GraphiteOne.
On peut raisonnablement en conclure que
GraphiteOne
posséde un esprit d'ouverture
suffisamment grand pour collaborer avec les autres outils de type
MCAD
(
Mechanical ComputerAided Design)
disponibles sur le marché. Il s'avère donc être une
solution envisageable, nécessitant cependant, pour un choix
définitif, qu'on le teste plus en profondeur. Ce n'est pas
l'objectif ici fixé.
5 L'examiner en surface... :
L'interface est sobre. Elle présente au démarrage un
espace de travail, surmonté d'une barre d'icônes et
bordé à sa droite de plusieurs palettes de menus
littéraux, bien plus explicites que des pictogrammes. Il n' y a
rien de figé là-dedans : tout est configurable. Les
palettes sont détachables et disposables n'importe où. Un
clic droit sur la barre supérieure ouvre un menu contextuel
permettant de choisir les palettes que l'on veut ouvrir ou fermer. Un
clic droit sur l'espace de travail ouvre un menu différent selon
qu'une entité est sélectionnée ou non. Au bas de
l'écran, trois lignes de la plus haute importance:
-
LC :
Ligne de commande,
où seront entrées les commandes, comme sous
AutoCad, ou
les coordonnées et dimensions.
-
AU :
Assistance utilisateur.
Le système délivre ici différentes informations,
erreurs ou attente de commandes.
-
LE :
Ligne d'état.
Chacune des indications ici inscrites permet l'accès à
un menu spécifique si on la sollicite d'un clic droit. C'est
là
que l'on gère les calques
(Layers),
que l'on paramètre le
système de mesure, l' accrochage (
Snap) etc,. Il sera question de
cette
ligne un peu plus avant.
Voir l'illustration : "
Import DXF".
Les menus contextuels, traditionnellement ouverts d'un clic droit, sont
donc présents comme il vient d'être dit. Le clic droit est
également la commande par laquelle on ouvre tous les menus
dissimulés
dans la ligne d'état, derrière les indications :
GTHDCO, Default,
Rad, mm, 10, 1:1 etc,. On y aura souvent recours pour changer de
calque de travail, le rendre
visible ou non, changer le système
de mesure, l'échelle, les paramètres de la grille.
L'illustration : "
Un petit Clic Droit"
se passe de commentaires.
Il vient d'être fait mention à plusieurs reprises de :
calques. Un dessin technique est en
effet organisé en couches transparentes superposées
contenant chacune des entités de type différent. Une
habitude issue d'
AutoCad
veut que la décomposition d'un dessin en
calques (
Layers, couches, plans...)
découle du type de trait que l'on y dépose, auquel, de
plus, on affectera une couleur correspondant à une pointe
donnée du traceur :
trait
plein continu,
axe mixte fin
etc,. Cette habitude est discutable de nos jours, et peut être
totalement ignorée par tous ceux qui utiliseront une imprimante
plutôt qu'un traceur pour réaliser une sortie papier de
leur travail. En tout cas,
GraphiteOne
reste classique dans ce domaine, et c'est ainsi que l'on dispose de
calques qui contiendront chacun des
entités de type différent.
Changer de calques peut s'opérer, comme on l'a vu, d'un clic
droit sur l'entrée adéquate de la
ligne d'état, ou plus
rapidement encore, en désignant l'un des quatre types de trait
de la palette
Top
Area :
-
Default,
trait plein.
-
Symline, trait d'axe.
-
Dimension,
cotation.
-
Hidden,
interrompu court des arêtes cachées.
Les attributs de ces types de trait sont modifiables via la
fonction
STYLES
de la palette
Main
Area.
Voir illustration : "
Calques Rapides".
7 ... et en profondeur :
7.1 Les Extras :
L'intérêt d'un programme tient en sa
spécificité. Qu'offre-t'il que les autres n'ont pas?
Là est la question qui devrait décider de son adoption ou
de son abandon
Il existe tellement de programme de
DAO,
qu'il serait téméraire de prétendre que les
fonctionnalités de
GraphiteOne
ne se rencontent pas ailleurs. Toutefois, en tant que programme
généraliste 2D/3D orienté
dessin de mécanique, il
dispose d'atouts non négligeables. Ainsi, dans la palette
principale
Main
Area, on trouve une entrée
EXTRAS.
Activer celle-ci met à disposition dans la palette
Bottom Area
des fonctions précieuses pour le dessinateur en mécanique
qui est confronté à des tâches
répétitives et fastidieuses : représentation des
perçage et taraudages, inscription des états de surface,
des tolérances dimensionnelles et géométriques de
forme et de position, des notes diverses... Les fonctions
EXTRAS, par
le biais de boîtes de dialogues dédiées, permet de
paramétrer chacun de ces éléments pour le disposer
dans le dessin sans qu'il soit nécessaire de le construire. La
fonction
Hole qui autorise le
paramétrage et la mise en place d'une dizaine de
perçages, borgnes ou débouchants, est un modèle du
genre. Il en va de même pour les états de surfaces
normalisés
Finish, les
références
Datum, ou
les annotations
Note simples
ou multilignes.
Voir illustrations : "
Extras : Aide
aux Mécaniciens"
7.2 Le mode Construction :
En dessin classique au crayon sur calque, on procède de la
manière suivante :
- d'abord, une esquisse (
Draft)
est tracée pour définir les contraintes
géométriques et dimensionnelles du plan; les droites sont
généralement plus longues que nécessaires, et les
arcs tangents ou les raccordements ne sont pas limités à
leurs points de tangence.
- ensuite, le dessin définitif est tracé en repassant les
traits d'esquisse sur les longueurs voulues.
- enfin, le surperflu de l'esquisse sur laquelle on s'est appuyé
est effacé.
GraphiteOne
reprend cette logique à son compte, similaire, comme il a
été dit, à celle de
TS Cad/Draw
et, somme toute, analogue aux
Drawing Aids de
Varicad.
Lorsque l'on active le mode
CONSTR et
que l'on sélectionne le calque
cgeometry
(
Constructions
géométriques), les droites seront infinies
et toutes les entités portées sur ce calque ne seront pas
imprimées (Fonction non testée). C'est donc là que
l'on tracera l'esquisse. Le
dessin définitif sera effectué sur le calque
geometry
avec les entités disponibles dans
Top Area,
après avoir choisi le mode
CREATE 2D.
Si les fonctions d'accrochage
Snap,
appelées ailleurs
Osnap (
Object Snap), sont activées,
le système proposera d'accrocher l'entité en cours de
construction à l'un des
points
caractéristiques qu'il connaît, dès lors que
le curseur s'en approche. Un
point
caractéristique est une extrémité
d'entité, son milieu, le centre d'un cercle, l'intersection de
deux entités, un point de la grille magnétique etc,.
GraphiteOne
signale par une
infobulle le
point d'accrochage possible. Il suffit de valider la position
indiquée si elle convient, ou d'en rechercher une autre.
Beaucoup de programmes disposent d'une batterie de
points caratéristiques
à désigner explicitement pour qu'un point précis
soit sélectionné, à moins de disposer d'un mode
d'accrochage automatique, auquel cas là aussi le systéme
proposera les accrochages possibles.
En comparaison,
GraphiteOne
semble, apparemment, peu pourvu. Mais l'accorchage
Vertex
inclut extrémité, milieu, centre;
element est
semblable à :
appartenant à,
de
DMT/SolidConcept;
le mode
Quick
proposera automatiquement toute les possibilités en les
signalant, et l'on se retrouvera dans une situation très proche
de celle du mode
Esquisse de
SolidWorks,
à savoir dans un mode d'
intentions
de construction dans lequel le système devance presque
l'utilisateur dans sa démarche.
Voir illustration : "O
bject Snap,
Accrochage", montrant les points caractéristiques
reconnus dans
VariCad
et dans
GraphiteOne.
Après utilisation, on constate
que GaphiteOne
souffre quand même d'un manque dans ce domaine : le point
d'accrochage Tangent,
qui est déficient. En effet, sauf dans le cas de cercles
tangents
à des droites, où les points de tangences sont
perçus comme des points d'intersection, GraphiteOne
ne trouve pas à s'y accrocher. Il faudra donc recourir
à une construction géométrique pour
déterminer ces points et les rendre utilisables. Pour cela, on
se
rappellera que:
- abaisser à partir du centre d'un cercle une droite Dr1
perpendiculaire à la tangente au cecle, tracera la droite
Dr1 passant par le point de
tangence.
- dessiner une droite Dr2
passant par les centres de deux cercles
tangents, tracera la droite Dr2
passant par le point de tangence des
cercles.
7.3 Etude d'un cas :
Un cas concret rendra le discours plus clair. Toutes les explications
sont à suivre sur l'illustration : "Tracés d'Arcs Tangents à
partir d'une esquisse".
7.3.1 Esquisser :
- Sélectionner le mode CONSTR.
- Sélectionner le calque cgeometry
(ce n'est pas une obligation : une esquisse peut se situer
sur n'importe quel calque). Rappelons que l'on sélectionne un
calque d'un clic
droit sur la mention Default de
la ligne d'état.
- Dans Bottom
Area, Menu
2, sélectionner Cent Pt/R et
tracer un cercle. Dans Menu 1,
sélectionner TanArc/Pt,
désigner un point du cercle (Pt
A) puis un autre point de l'espace de travail : la droite D1 est dessinée.
- Dans Menu 1,
choisir Perpend,
désigner la droite D1
n'importe où, puis un autre point quelconque: la droite D2, perpendiculaire à D1 est dessinée.
- Cliquer sur Menu
2, choisir Tan2Pt/R,
désigner le 1° Cercle (Pt B)
et D2 (Pt C), déplacer la souris
jusqu'à obtenir un cercle dont le rayon convienne, ou entrer une
valeur de rayon dans la ligne de
commande.
7.3.2 Pallier (l'inconvénient)
:
- Dans Menu 1,
sélectionner 2 Pts,
désigner O1 et O2 (le système indique qu'il
a trouvé le centre en changeant le curseur en carré
magenta et en indiquant dans la ligne d'état : vertex). La
ligne des centres passant par B
est dessinée.
- Sélectionner Perpend,
désigner D1 et O1: P1
est tracée, elle passe par A,
point de tangence. Désigner D2
et O2, pour tracer la droite P2, qui passe par C.
7.3.3 Tracer :
- Sélectionner le calque geometry.
- Sélectionner CREATE 2D
dans Main Area.
- Sélectionner Cent/Ends
dans Top Area.
- Dessiner les arcs en désignant : O1, puis A et C, et O2, puis B et C. Les arcs sont dessinés.
Compléter au besoin.
7.3.4 Nettoyer :
Deux solutions sont à disposition : soit effacer l'esquisse,
soit rendre invisible le calque cgeometry.
C'est fini. Tout ceci est beaucoup plus long à décrire
qu'à réaliser dès que l'on a compris le principe
mis en oeuvre, auquel on recourra dans le didacticiel proposé
plus avant.
8 L'utiliser en 2D :
Avec la prépondérance grandissante des modeleurs
variationnnels de type "
Solid",
le dessin pur 2D tend à disparaître au profit des
Mises en plan automatiques obtenues
à partir du modèles 3D, solutions qui, pourtant, sont
loin d'être une panacée. Dans cette logique,
SolidWorks
est donc dépourvu de module 2D. D'autres sociétés
ont fait un choix différent:
SolidEdge
possède un mode
Draft,
SolidConcept
un mode
Etude, et
Varicad,
BricsCad,
FelixCad
... un mode 2D et un mode 3D intégrés.
GraphiteOne
a suivi ce dernier concept : dans une interface unique, il permet
de
travailler soit dans un mode, soit dans l'autre.
Le présent essai s'intéresse particulièrement au
mode 2D,
à titre de comparaison avec les solutions possibles sous Linux
déjà testées (
Bricscad V5,
LP N°,
QCad2x,
LP
N°), et celles à venir. Le sujet suivant va être
étudié. Voir illustration : "Sujet de l'exercice".
8.1 Poser les axes :
En mode CONSTR,
sur le calque cgeometry,
à l'aide du Menu1 de Bottom Area
(le
Menu2
est destiné à construire des arcs et des cercles),
dessiner:
- Verticale V1 passant par
l'origine des axes, avec la commande Vertical, en
entrant dans la ligne de commande
<0,0>, et en validant.
- Verticale V2 en entrant
<-80,0>, et la verticale V3
en entrant <60,0> sans changer de commande Vertical.
- Horizontale H1,
à <0,0> avec la commande Horizontal.
- Oblique Ob1, avec la
commande Pt
Ang, en désignant l'intersection V1/H1, en entrant <-10>, sous
entendu
-10 degré.
- Oblique Ob2, sans changer de
comande, en désignant l'intersection V3/Ob1, et en entrant <-35>.
- Oblique Ob3, toujours avec
la même commande, en désignant l'intersection V2/H1, et en entrant <30>.
Cinq minutes de manipulation devraient suffire, grâce à la
modalité des fonctions.
Voir illustrations : "Constructions
Géométriques".
8.2 Mise en place des cercles :
En mode
CREATE
2D, dans
Top Area,
sélectionner
Cen Pt/R, et
dessiner les cercles
C1 ... C6
sur le calque
geometry
tels que:
- Cercle
C1, désigner
le point <0,0>, puis entrer <20>, sous-entendu : Rayon=20.
- Cercle
C2, en entrant
<26>, sans changer de commande.
- Sélectionner de nouveau
Cen Pt/R,
designer l'intersection
V3/Ob1,
et entrer successivement <10> et <17>. Les cercles
C3 et
C4 sont dessinés.
- Sélectionner encore
Cen Pt/R,
designer l'intersection
V2/H11,
et
entrer successivement <10> et <17>. Les cercles
C5 et
C6
sont dessinés. Voir illustration : "
Mise en place des Cercles". On
appréciera là aussi la
modalité
des fonctions qui permet une productivité certaine.
8.3 Tracé du profil extérieur :
Toutes les commandes nécessaires à l'exécution de
l'esquisse du profil extérieur et à son tracé
définitif ont déjà été
utilisées dans les étapes précédentes. Il
est donc inutiles de les répéter.
Il faut consacrer quatre temps à cette phase:
- Tracé de l'esquisse en mode
CONSTR, sur
le calque
cgeometry,
avec le commande
Parallel.
Bien lire les indications du système sur la
ligne d'assistance, et entrer les
données qu'il réclame pour continuer la manoeuvre.
- Tracé du profil fini en mode
CREATE 2D,
sur le calque
geometry,
avec la commande
2 Pts, en
s'appuyant sur l'esquisse pour définir les accrochages.
- Tracé des axes sur le calque
symline,
grâce à la commande
2 Pts.
- Suppression de l'esquisse.
Le travail devrait ressembler à celui de l'illustration : "
Construction de Profil extérieur".
Enfin, presque : puisque dans l'exemple pésenté, les
attributs des traits ont
été modifiés, on verra comment un peu plus loin.
8.4 Finition du profil Extérieur :
On a parlé jusqu'ici de profil fini, mais celui-ci ne sera
véritablement fini que lorsque les raccordements auront
été ajoutés. Entre deux entités
linéaires, des segments donc, le raccordement s'effectue
grâce à la commande FILLET, qui
trace le congé (Arc
de Raccordement) en éliminant le superflu
(Ragréage). Entre deux
arcs ou un arc et une droite, il n'y a
pas possibilité de raccordement avec ragréage, alors que QCad fait
cela intelligemment, ne ragréant que le segment raccordé
au cercle. Dans GO, il faut
dessiner un cercle tangent, déterminer les points de
tangence de la manière déjà décrite, et
supprimer le superflu.
Donc :
- Pour les raccords 1, 2 et 3, utiliser CREATE 2D >
FILLET. Entrer la valeur du rayon, cliquer sur le premier
segment devant être raccordé, puis sur le second. Cette
fonction est modale.
- Pour le raccord 4, utiliser CREATE 2D >
Tan2 Pt/R. Désigner Dr,
puis Ce. Entrer la valeur du
rayon, déplacer la souris légèrement. Le cercle
tangent est dessiné. Ensuite, en mode CONSTR,
créer des droites passant par les points de tangence. Enfin, en
mode MODIFY
> Cut, désigner la partie superflue du cercle :
elle sera effacée jusqu'aux points de tangence. Avec DELETE,
effacer les droites de construction. A noter que la fonction Cut, agit de manière
similaire aux "ciseaux" du
mode Esquisse de SolidWorks
: il s'agit donc d'un outil puissant.
Voir illustration : "Finition du
Profil Extérieur".
8.5 Profil Intérieur :
Le profil intérieur est constitué de deux
poches (des évidements)
situées de part et d'autre de l'
alésage
central,
séparées de l'extérieur par des parois minces de 3
mm.
Sept étapes sont nécessaires:
- création des parois avec des paralléles distantes de 3
mm, en mode
CONSTR.
- création des cercles tangents de rayon 6 mm.
- création des points de tangence grâce à des
droites de construction.
- Création des arcs tangents en mode
CREATE 2D,
en s'appuyant sur l'esquisse.
- Création des segments reliant les arcs, en s'appuyant sur
l'esquisse.
- Découpage des portions d'arcs superflues, en mode
MODIFY > Cut.
- Nettoyage par effacement de l'esquisse.
Voir illustration : "
Profil
Intérieur", ou la représentation des étapes
a été réduite à 3.
8.6 Changer de Style :
En l'absence de paramétrage personnel, les traits
affichés à l'écran ou imprimés ont une
épaiseur minimale nommée :
épaisseur 0. On peut
vouloir changer cet état de fait afin d'obtenir un
résultat conforme aux normes de réprésentation,
où l'épaisseur qualifie les surfaces et les
éléments représentés :
surface vue, cachée, axe,
délimitation, vue fantôme etc,.
En ce qui nous concerne, le dessin actuel de l'objet ne présente
que des surfaces vues : elles doivent donc être dessinées
en trait plein d'épaisseur à.6 à 0.8.
Sur notre exemple, on va passer d'une épaisseur dite 0 à
une épaisseur 2, pour une meilleure lisibilité.
Pour cela, sélectionner
STYLES,
puis
Drawing,
geometry.
Entrer les valeur
Printer : 2
(inutile si l'on n'imprime pas le dessin), et
Width : 2,
qui conditionne l'aspect à l'écran. On notera que l'on
peut modifier ici la couleur vue et la couleur imprimée, le type
de trait vu et celui qui sera imprimé.
Notre travail devrait ressembler à celui de l'illustration : "
Changer de Style".
8.7 Cotation :
Un plan représente généralement un objet
destiné à être fabriqué, ce qui ne peut se
faire que s'il est dimensionné, c'est-à-dire :
coté. Par chance, les
fonctions de cotation de
GraphiteOne
sont perormantes, souples, paramétrables et très
agréables.
On y accède par
DIMENSION
dans
Top Area.
Le système de cotation se choisit en cliquant sur
ANSI.
Apparaissent successivement les différents systèmes
disponibles:
ANSI,
DIN, JIS, ISO et
COMPANY,
dont un aperçu est donné à chaque choix dans la
fenêtre de visualisation.
Dans la palette de cotation,
Menu 2
permet de paramétrer le texte de la cote. Le
Menu3
permet d'accéder aux tolérances et autres
spécifications d'état de surface, d'annotation, de
référence etc,.
Le type de cotation choisie, ici
SINGLE,
permet de définir la
DIRECTION
de la cote :
Horizontal,
Vertical, Parallel etc,.
Les angles, les cercles, les rayons, les chanfreins se cotent avec
ANGLE, DIAMETER,
RADUIS, CHAMFER.
Tout ceci est fort simple et demande seulement un peu de logique. Les
cotes s'acccrochent automatiquement aux points caractéristiques
reconnus par le système, sans qu'il soit besoin de les
spécifer. Bien évidement, le calque actif sera le calque
:
dimension.
Voir résultat de la cotation sur l'illustration : "
Cotation".
8.8 C'est fini ?
Non : il faudrait encore dessiner la vue en coupe, la hachurer et la
coter. Comme il n'y a aucune difficulté à la
réaliser, que le procédé de la correspondance des
vues a été exposé dans l'article relatif à
QCad,
et que chacun devrait en savoir suffisamment maintenant, sa
réalisation ne sera pas expliquée. C'est un exercice
simple de mise en pratique de l'acquis.
Juste un clin d'oeil pour terminer :
GraphiteOne
est-il une solution 3D comprenant un
module 2D, ou bien l'inverse? Toujours est-il que les deux
méthodes sont à chaque instant disponibles. A preuve :
rien ne vous empèche de présenter le plan 2D en vue
perspective, ou de profil, ou de derrière, bien que ce soit d'un
intérêt très
limité. Voir illustration : "
2D
ou 3D?".
Conclusion:
GraphiteOne
apparaît, en mode 2D, comme une solution moderne,
sérieuse, stable, rapide et , ce qui ne gâte rien, fort
agréable à utiliser. En tenant compte de sa
gratuité pour un usage privé, expérimental ou
pédagogique, celle solution devient alors tout à
fait envisageable pour les associations, l'Education Nationale et les
entreprises qui peuvent découvrir sans contrainte un produit
dont elles pourront acquérir une licence d'exploitation en toute
connaissance de cause.
Rappelons en effet que la version gratuite est identique à la
version commerciale.
Nous ne nous prononcerons pas sur le mode 3D, qui nécessiterait
une
étude appronfondie plus longue que celle-ci. Mais la mise
à contribution de
Hoops et d'
OpenCascade,
composants industriels dont la réputation n'est plus à
faire, est un argument de poids en faveur de
GraphiteOne
2D et 3D.
Dans l'état actuel des choses, chacun peut se forger une opinion
en téléchargeant le programme et en l'essayant.
Tous à vos souris!
André
PASCUAL
<
http://www.linuxgraphic.org>
<
http://www.abul.org>